Progression des études La progression du premier au second semestre d’une même année universitaire est de droit pour tout étudiant inscrit dans le même parcours. NB : Un étudiant qui n’a pas validé un semestre est autorisé, sous certaines conditions, à s’inscrire dans le semestre suivant. Une réorientation est possible en fin de semestre. La progression à l’intérieur d’un cycle est soumise à des règles définies par l’équipe de formation. Par exemple, un étudiant de Licence peut être autorisé à s’inscrire dans le semestre suivant, à condition qu’il n’ait pas plus d 30 crédits de retard (équivalent d’un semestre). Par exemple dans certaines universités, il est possible de valider une licence même si un semestre de L1 ou de L2 n’p pas été validé, sur proposition du jury, et à condition que la moyenne générale des 6 semestres, pondérée par les crédits soit supérieur à 10 et que les semestres S5 et S6 aient été validés (effacement de dette). Passerelle Une passerelle est la possibilité offerte à l’étudiant de modifier son parcours pédagogique en cours de sa scolarité. Conçues pour favoriser la souplesse des parcours, les passerelles permettent à l’étudiant de se réorienter s’il se rend compte que le parcours choisi au début ne correspond plus à ses attentes ou d’enrichir sa formation par l’accès à d’autres cursus, sous certaines conditions préalablement définies. Exemples : Un étudiant titulaire d’un Master « recherche » pourra ainsi obtenir un Master « professionnel » moyennant l’obligation de suivre certains enseignements ou de satisfaire à certaines exigences (stage, par exemple). NB : La passerelle est possible soit dans l’établissement fréquenté, soit dans un autre grâce au principe de mobilité Mobilité Il s’agit de la possibilité offerte à l’étudiant de passer d’une formation à une autre, d’un établissement à un autre en faisant valoir les acquis (UE (...)
L’objectif n’est pas de donner une liste exhaustive des pays qui ont adopté le LMD ou de citer tous ceux qui se préparent à le faire. Cela s’avèrerait difficile et de surcroît la situation évolue relativement vite. On donnera seulement quelques exemples pour avoir une idée plus concrète de la dimension mondiale du LMD.
D’après les données disponibles, il semble qu’aucun continent n’échappe au modèle de Bologne (système LMD) qui semble devenir universel.
Etant donné que le LMD s’est profondément inspiré du système anglo-saxons, des pays anglo-saxons tels les USA, le Canada, les Iles Britanniques, l’Australie, la Nouvelle Zélande et les anciennes colonies britanniques dont l’Inde il est évident que le système d’enseignement supérieur dans ces pays est très proche du LMD.
Asie et Amérique latine
Les régions d’Asie et d’Amérique Latine ont entrepris des réformes qui vont dans le sens d’une plus grande compatibilité avec les systèmes d’enseignement supérieur d’Europe.
Sur le continent africain
Des rencontres (colloques et séminaires internationaux) se sont tenues ces dernières années sur le LMD. On peut citer entre autres :
Dans la région de l’Océan Indien
L’Ile Maurice, les Comores, les Seychelles et La Réunion sont déjà dans le système LMD,
A Madagascar, Le gouvernement malgache, dans le MAP (Madagascar Action Plan), a exprimé clairement son adhésion au LMD, Bien qu’aucune université n’ait encore basculé, les réflexion et les études en vue du basculement vont bon train et s’intensifient dans toutes les universités, un décret relatif à l’instauration d’un cadre permettant d’adopter le système « Licence, Master, Doctorat » dans la gestion des activités pédagogiques, académiques et scientifiques des institutions d’enseignement supérieur et de recherche installées à Madagascar est en cours d’adoption .